Sortir du moule et
s'affirmer
Rester soi-même
pour ne pas devenir comme tous ceux qui nous entourent
et qui s'emprisonnent dans la société,
ceux qui entrent dans le moule et qui ne décident
d'en sortir que lorsqu'il est trop tard. C'est le
genre de rébellion qu'on revendique quand on
est adolescent, quand on s'amuse à emmerder
les vieux et qu'on ne veut surtout pas leur ressembler.
Le problème, à ce stade de la vie, c'est
qu'il manque l'expérience et que, parfois,
on est totalement à côté de la
plaque. On emmerde ses parents sous prétexte
d'être soi-même et de vouloir voler de
ses propres ailes alors qu'en fait, on ferait mieux
de fermer sa gueule. Parfois seulement, parce qu'au
fond, le principe est fondamentalement très
bon. Après, les années passent et les
expériences affluent. Mais au lieu d'exploiter
ses acquis au profit d'une rébellion mieux
gérée, plus construite et plus intelligente
pour sa propre personnalité, on endort ses
qualités qui nous sont propres pour ressembler
à monsieur tout le monde.
le quintette de mes amis
le quintette de mes amis
Avec le temps, et
avec la maturité de nos amitiés (je
parle du quintette que je forme avec mes amis), j'ai
compris que nous avions une place, un rôle à
tenir dans les sentiments qui nous soudent. Pour re-parler
de cette splendide métaphore des cinq doigts
d'une main, je veux dire que sur la paume de celle-ci,
nous sommes un doigt chacun, différent des
autres, avec des fonctions propres comme les vrais
doigts d'une vraie main... Pour résumer j'ai
quatre amis. Deux filles et deux garçons. Et
avec moi, ça fait cinq. Comme les cinq doigts
d'une main normalement constituée, tous accrochés
à la même paume, au même noyau,
à la même souche... 5 doigts aux qualités
définies forment une force commune : la main.
Mais ce sont cinq doigts placés dans un ordre
inculqué, et si on modifie cet ordre, la force
générale s'en trouve perturbée,
parce que l'ordre habituel a été accoutumé.
Tout ça pour arriver à quoi ? Que nous
cinq (donc moi et mes amis, faut vraiment tout rabâcher)
avons chacun un rôle et une fonction dans une
force commune. Nous formons un équilibre grâce
à l'assemblage de nos différences...
la fête des cons et de toute la clique
la fête des cons et de
toute la clique
Revenons-en aux fêtes
des mères ; des grand-mères et de toute
la clique...
Moi, je propose pour tous les jours de l'année
une nouvelle fête, et on peut même se
permettre quelques artifices ou effets de style. La
fête des cons le 12 juillet (putain, y'aurait
du monde, faudrait prévoir assez !) ; la fête
du slip le 6 août ; la fête des menteurs
le 18 ; la fête des hypocrites le 9 septembre
(on pourrait la faire toute l'année, celle-là)
; la fête des pauvres le 20 (quoi que c'est
pas très rentable) : la fête du cul ;
puis la fête de ceux qui ont une grosse bite
; de ceux qui puent du bec ; de ceux qui volent dans
les magasins ; de ceux qui chient dans leurs frocs
; de ceux qui n'aiment rien ; de ceux qui sont sales
; de celles qui ont un stérilet ; puis une
fête spécial ménopause ; une fête
pour ceux qui ont un ballon de foot à la place
du cerveau (ceux qui regardent TF1) ; une fête
pour les anciens drogués ; une pour les nouveaux
; une fête pour les gros ; une fête pour
les fans de Loftstory ; une fête pour Mireille
Mathieu, notre patrimoine national ; une autre pour
Zizi Jeanmaire
365 fêtes et une 366ème
pour les années d'excellence. Imaginez l'euphorie
. On s'amuserait et ça rendrait les gens moins
coincés du minou.
le cagibi des frustrés
Certains savent sans
doute absorber les frustrations et les ranger dans
un grand placard personnel et intérieur. Oui,
certains doivent posséder un énorme
cagibi pour y mettre toutes les choses qu'ils vivent
sans plaisir. Et, à mon avis, plus ce cagibi
est grand et plus leur personnalité est petite.
C'est logique en soi. On ne peut pas prendre plus
de place qu'il en existe dans un espace restreint
(donc le crâne) et il faut bien composer pour
gérer cette limite. Qui sont ces gens, totalement
soumis aux agressions extérieures, qui ont
choisi, consciemment ou non, de vivre des existences
proches du chemin de croix ? Ma femme ; les curés
; les bonnes surs et celles qui sont encore
plus pieuses qu'elles ; les soumis chroniques ; les
malades mentaux ; les chiens et les animaux de compagnies.
Quoique
même un chat fait ce qu'il veut.
l'homosexualité,
un problème...
Pourquoi est-ce que
l'homosexualité me pose tant de problème
? C'est vrai, et je l'admets, il faut tout le temps
que j'en parle, et que je me sente mal à l'aise
vis à vis d'elle. Comme si j'avais quelque
chose à me reprocher, comme si je devais craindre
quelque chose. Je ne suis pas gay, comme ils disent
tous, parce que je n'ai aucune attirance pour le cul
d'un mec, et encore moins pour sa queue. Aucune attirance
consciente. Mais peut-être, justement, que j'en
ai une inconsciente, et c'est pour cette raison que
cela m'effraie à ce point. Après tout,
si j'étais totalement positionné sur
le sujet, je ne vois pas pourquoi cela me dérangerait
de savoir que des mecs s'enfilent entre eux, et que
certains, face à mes charmes indéniables,
ont du mal à résister. J'en aurais simplement
rien à foutre et je n'en parlerais pas comme
j'en parle. En fait, je suis un peu comme tous ces
beaufs qui cassent du pédé parce qu'ils
en ont peur. J'ai peur des pédés, et
c'est assez difficile à admettre quand on est
un vrai mec, mais c'est clair et net la vérité...
J'ai toujours été réfractaire
à l'idée de savoir deux mecs ensemble
parce que cela m'entraîne à reconnaître
la féminité masculine, ma féminité
et celle de tous mes semblables......
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